Zuip
par le 15/04/24
250 vues

 

Au bordel !

 

(on trouvera, à la fin, la traduction des citations latines)

 

Alma mater dolorosa

 

Alma est généreuse. Beauté blonde et rieuse. La chair est drue. Laiteuse. Souple et tendre.

Elle offre ses seins lourds. Qu’elle présente à deux mains.

Alma est volubile. Elle parle. Elle raconte. Elle attire le vit de son éphémère amant. «  Viens ! Viens me baiser entre les seins ! Ils sont gonflés comme ta bite est grosse ! » Elle débite des obscénités. La bouche en cœur. Mais seuls ses seins sont accessibles. Entre, il faut s’y glisser.

Mais Alma n’a pas son pareil pour en faire un fourreau soyeux, impérieux. Elle sait les agiter, les presser, les émouvoir, ensevelir le vit dans la  chair. Il y succombe. Et dégorge le trop-plein de son lait. Sur les mamelles de la belle.

Alma fait jouir avec la tendresse d’une mère pour ses enfants.

 

Beatus vir

 

Betty se présente toujours drapée d’un tissu blanc comme un linceul.

Elle est fière et arrogante. Se laisse rarement dévoilée. Ecartant seulement un pan pour rendre accessible sa vulve glabre ou ses fesses rondes. On devine son corps d’athlète.

Mais on la prend toujours debout.

Elle ne se couche pas. Ni ne plie.

Il faut la foutre. Quoi qu’il en coûte. Elle réclame que l’on fasse cet effort. C’est le prix à payer. Même si l’intromission est maladroite. Elle s’en fout. Ça la ferait même jubiler. Intérieurement. Silencieusement.

Car elle ne manifeste aucune émotion. Et quelles que soient la force et l’endurance de l’homme qui la besogne, impassible : elle reste de marbre. Et suscite son désespoir.

 

Carpe diem

 

Coralie est bien sûr jolie. Mignonne. A croquer.

Sa bouche est délicieuse. On y cueille : des baisers.

Elle s’abandonne langoureusement, amoureusement, dans les bras des amants qu’elle enlace et caresse de ses doigts délicats. Son corps souple se glisse. Elle n’est que mouvements tendres et glorieux. C’est un soleil qui se donne. Et se prête à tous les vices. Accueillant l’un dans son ventre, offrant sa croupe à l’autre, ouvrant sa bouche à un troisième.

Elle aime être ainsi fêtée.

Elle n’est pas avare de tendresse.

 

De profundis clamavi

 

Docadescadène ne séduit pas. Mais attire irrésistiblement le regard par les méplats de son visage, les boursouflures. Elle fascine. Rares sont ceux qui osent l’approcher.

Le corps épais est lourd. Les épaules tombent, les seins, le ventre. Et pourtant : elle attise les désirs quand ses petits yeux et sa minuscule bouche s’ouvrent. Alors l’anime toute la putasserie d’un démon. C’est une évidence : elle est bonne à baiser.

Sans tendresse.

 

Esse quam videri

 

Ella n’est qu’une enculée.

Entre ses fesses qu’elle écarte à deux mains, elle présente son cul dilaté.

« Mon cul est un crachoir », dit-elle. Et il faut y cracher.

« Mon cul est un pissoir ». Et il faut y pisser.

« Mon amour, encule-moi par où je chie ».

Et quand l’homme violemment la bourre, Ella jouit et crie.

Il y a de la tendresse chez cette putain.

 

Fex urbis, lex orbis

 

Frize semble froide, mais c’est sous les lanières du fouet qu’il faut l’émouvoir. Un chat à neuf queues particulièrement cinglant.

Nue, attachée, enchaînée, les bras haut levés, à une poutre, copieusement fouettée, alors elle s’anime, elle gémit, elle crie, elle supplie.

Des bites ! Des bites ! Elle veut des bites.

Sa bouche bave d’écume. Sa bouche, déformée par un affreux rictus. Est-ce de la haine ou du mépris ?

Quand les fouetteurs, qui se sont succédés n’en peuvent plus, las de ses cris, avec une moue de dégoût, ils l’abandonnent. Et son corps pend, inerte, seulement retenu par les chaînes.

Parfois, un des fouetteurs revient. Pour la prendre. Pour se vider les couilles en elle.

Alors Frize jouit très vite. Silencieusement.

Frize jouit sèchement.

 

Gaudeamus hodie

 

Gerda suce son pouce. Toujours.

Il faut se battre, il faut la forcer pour écarter sa main de son visage.

Alors vite, glisser sa pine entre les lèvres, prendre sa bouche. Maintenir ses bras écartés avec ses genoux.

Alors Gerda tète. Goulument. Gerda tète le gland. Ouvrant de grands yeux énamourés, elle tète. Sa langue est douce. Ses lèvres gonflées. Sa salive bouillonne dans sa bouche.

Gerda tète avec tendresse.

Mais malheur à celui qui voudrait s’enfoncer davantage.

 

Homo homini lupus

 

Hivie vient des forêts sauvages. Son corps déborde d’effervescence. Son corps noueux, son corps musclé.

Elle s’agite. Elle est à dompter.

Elle court. Il faut l’attraper.

Toujours nue, elle est sans pudeur. Ni obscénité.

Le désir pulse dans ses veines. Elle veut le mâle. Et qu’il le prouve. Qu’il l’empoigne. Et la soumette : à ses désirs. Les plus fougueux. Qu’il la foute ! Et lui en mette !

« Encore ! Encore », crie-t-elle. « Encore plus fort ! »

Il faut que ça cogne dans son ventre.

 

In medias res

 

Ilse est une petite chose.

Toujours recroquevillée sur elle-même, assise à même le sol, nue, elle s’enlace et se berce : de ses illusions.

La moue est boudeuse.

Elle accepte, mais toujours avec réticence, la main qui se tend. Alors on la mène, on l’enlève. On prend son plaisir, on jouit d’elle.

Ilse ne manifeste aucune émotion. Silencieuse, elle se laisse prendre. Retourner : dans toutes les positions. On lui écarte les cuisses, on lui écarte les bras. On la branle, on la manipule. Mais elle reste inerte. Pantin mou, poupée de son. On l’apprécie pour ça.

Après, elle revient s’accroupir au sol. Comme un sac abandonné.

Ilse est une île perdue au milieu d’un océan de désirs. Mais lesquels ?

 

Jure uxoris

 

June est une artiste.

Elle peint les corps de sa langue. L’homme, ou la femme, doit s’abandonner. Aux tatouages éphémères de sa salive, de sa langue et de ses dents.

June parcourt les corps. Elle lèche. Et se glisse. Partout. Au creux des plus profonds sillons. Elle trace sa route. C’est une géographe de l’intime. Une voyageuse. Qui transporte les corps, les sublime, les anime. Elle les fait vibrer. A la démesure de son silence. Car l’œuvre de June suscite le recueillement. On atteint au sublime. Au sacré.

Il y a toute la lenteur du monde dans sa langue sur la peau. Et le monde tremble quand elle y plante les dents.

Jusqu’au spasme final, quand le mâle se rend. Ultime convulsion.

June laisse des traces. Invisibles et profondes.

 

Ad Kalendas græcas

 

Non, Kali n’est pas une déesse. Ce serait même tout son contraire.

Rieuse, enjouée, naturelle. Vivante. Elle respire. Et c’est un plaisir de la voir respirer. Un plaisir de la voir vivre, bouger. Elle anime l’espace. Elle le nourrit de ses mouvements. De sa volupté. De sa grâce.

Kali n’est pas farouche.

Elle se donne et s’abandonne. Sans retenue. Allant de l’un à l’autre. Elle fait fête à chacun. Passant par tous les bras. Elle n’est pas avare de ses mains, de sa bouche, de ses seins. De ses reins. On l’enlace. On l’embrasse. On la prend. On ne la possède pas.

Et il faut attendre son tour. Kali ne partage pas ses émois. Elle ne se disperse pas. Mais, concentrée, elle a à cœur de se donner.

A tous et à toutes. Et à chacun.

A chacun son tour.

 

Lux in tenebris

 

Louise est belle.

Il n’y a pas à dire, Louise est belle. Comment le dire autrement ?

Elle est l’évidence de la beauté même.

Louis est simple.

Elle est sans faux-semblants. Sans fards. Sans chichis.

Louise est directe.

« Baise-moi » dit-elle, en regardant son client dans les yeux. Mais il n’y a nulle effronterie dans son regard. Nulle coquetterie. Nul défi.

Juste une évidence.

« Baise-moi. Je suis là pour ça ».

 

Memento mori

 

Mina est vulgaire. C’est une pute, une pouffe. Il sort toujours des ordures de sa bouche. Et elle roule des yeux en prononçant les mots les plus grossiers. Elle s’en repaît comme elle suce les chibres : goulument.

Elle se goinfre. Grasse et grosse. Elle déborde. Elle n’est que « nichons », « miches », trous à pines ».

Elle appelle ses clients « mon mignon », « mon gros », « mon velu ».

Elle est sucre et merde : « veux-tu que je te pousse mon étron dans la bouche ? »

Beaucoup de clients la redoutent, la fuient. Elle effraie. Mais elle attise aussi des convoitises. Sa lubricité brille. Complicité dans la débauche. On se reconnaît dans la même passion sauvage pour le foutre. On décharge.

Avec elle, on est sûr de se rouler dans la fange.

 

Nolens, volens

 

Noémie n’est qu’une garce. Elle attend les gifles.

C’est son plus grand plaisir : de défier.

Le regard sournois, le sourire mauvais elle nargue : va-t-il oser ? Malheur au puceau qui l’a choisie ! Au contraire cela l’amuse. De voir l’ignorant qui ne sait pas y faire. Elle l’agace, l’excite, se refuse jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Alors, bouillonnant de rage, il frappe. Elle a gagné.

Noémie n’est qu’une bête infâme. Elle enrage. Il faut la corriger. La dresser.

Elle mérite d’être en cage.

Certains la promènent en laisse. Lui font lécher leurs pieds.

 

O tempora, o mores

 

Opale.

Que dire d’Opale ? Son surnom lui va si bien.

Transparente, éphémère, éthérée. Toujours ailleurs, toujours absente. Elle semble de l’eau qui toujours coule. Et ne pèse pas lourd dans les bras.

Mais quand elle jouit, c’est un torrent de lave en fusion qui jaillit !

Dès qu’on la pénètre, Opale jouit !

Et tout le temps qu’on la lime, Opale jouit !

Dans son incandescence.

Alors, son corps pèse. Elle est du plomb fondu en fusion. Opale hurle. Opale crie. Opale jouit.

Il vaut mieux être prévenu pour ne pas sombrer, avec elle, dans le trou du volcan.

 

Propria manu

 

Pétille jubile. Elle est joyeuse. Elle aime faire plaisir. Elle aime branler des bites. Etre à l’écoute du souffle. Imposer son rythme. Les faire bander. Les faire mousser. Les faire se tendre. Les faire attendre. Et gicler, jaillir, l’éclabousser. La maculer.

C’est son plus grand plaisir, de tenir l’homme dur, fièrement dressé : dans ses mains.

Mais quand on la prend, elle devient docile. Elle met tout son cœur et son corps à l’ouvrage. Qu’elle branle ou qu’on la baise : elle se donne à fond.

 

Qui bene amat bene castigat

 

Quotte est désagréable. Hautaine. Fière. Arrogante.

Inutile de chercher à la séduire, à l’apprivoiser. Au contraire, il faut la mater. La punir. La corriger. Surtout la corriger. D’une main ferme. Avec autorité.

Alors elle mollit, elle se métamorphose en la plus dévouée des servantes.

Alors, on peut lui faire abandonner son strict tailleur pour un joli costume de soubrette : courte jupette plissée noire, tablier blanc.

Alors elle sert gentiment à table. Les seins nus. Offerte. Et les convives peuvent la lutiner au passage. En user. En abuser.

Alors, elle se glisse volontiers sous la table.

 

Requiescat in pace

 

Robine aime se déguiser.

En mariée, dans sa robe blanche. Ou en grand deuil, toute en noir. Gants à crispins, dentelles, voile et voilette. Qu’elle rit ou qu’elle pleure, elle émeut les participants des orgies qu’elle organise.

Elle se livre sans vergogne à des simulacres de cérémonies. On l’épouse. Et c’est en pucelle bien salope qu’elle sera consommée par les nombreux garçons d’honneur.

Veuve éplorée, elle sera troussée, sur le cercueil ouvert de son mari défunt. Hommes et femmes viendront la consoler.

On allume des cierges. Et la cire coule : sur ses sein, sur ses reins. Ou on la baise avec.

Mais elle exige que chacun tienne strictement son rôle. Elle veut être foutue avec classe, dignité et distinction.

Robine ne déteste pas non plus jouer à l’infirmière ou à la secrétaire.

Eventuellement être examinée par un gynécologue particulièrement pervers et obscène.

 

Sic vita est

 

Adolescente, Sonia a commencé au bord des petites routes de campagne. Sa mère lui disait qu’elle n’était qu’une « dévergondée ». Aguicheuse, la jupette courte, elle souriait aux automobilistes. Les mecs comprenaient.

On la faisait monter. Une main sur le volant, l’autre entre ses cuisses. Et dans bois elle suçait et se faisait baiser.

Ça la rassurait. Elle aimait ça. Voir la bite dure, tendue. Pour elle. C’était cadeau, c’était Noël. Et rapidement elle a compris qu’elle pouvait se faire payer. Quelques billets. Ça aussi, c’était cadeau. Maquillage, rouge à lèvres, des chaussures, des vêtements. Rapidement elle a fait les aires d’autoroute. Les routiers. Grimper dans la cabine, se faire palucher au passage, baiser sur la couchette étroite, elle aimait ça.

Puis ce fut la ville, les hôtels de passe. Maintenant elle a son studio. Elle reçoit sur rendez-vous. C’est 200 euros.

 

Trahit sua quemque voluptas

 

Théa ne fait que les femmes.

Epanouie, séduisante, toujours souriante, Théa est vraiment charmante.

Elle reçoit presque exclusivement des femmes mariées. Des femmes qui ne peuvent avouer à leur compagnon, à leur mari, qu’elles sont bi.

Elles viennent pour s’abandonner à la douceur des mains féminines. Téter des seins. Lécher une chatte. Embrasser tendrement une bouche de femme.

La première fois, elles arrivent toujours inquiètes très émues, en tremblant. Quand elles reviennent, elles ne sont plus farouches. Mais ardentes, elles laissent s’exprimer leurs désirs. Fureur et tendresse. Bacchantes lascives ou tribades déchainées.

Certaines réclament même d’être fessée, mal traitées, soumises, attachées.

Théa a une clientèle fidèle.

 

Usque ad sideras et usque ad inferos

 

Ursule a des goûts très particuliers. C’est une vierge folle.

Régulièrement, elle se fait recoudre la vulve : il faut la déflorer.

C’est un double plaisir pour Ursule.

Il y a d’abord la couture. L’aiguille courbe qui transperce chacune de ses deux lèvres gonflées. L’opération est lente. Elle aime que cela dure, que l’on prenne son temps. Et Ursule, parfaitement immobile, les mains crispées à la table, sans un cri, sans anesthésie, Ursule subit. Tandis que dans une pièce à côté, préparé par des petites mains qui s’affairent autour de sa bite, le client attend.

Quand elle est au comble de l’excitation, quand elle est presque fermée : Ursule crie.

Alors aussitôt, très vite, on pousse le client dans la chambre. Très vite, il enfonce son pieu dressé dans l’espace étroit, ménager entre les deux lèvres cousues de la vulve.

Très vite, Ursule, libérée, Ursule jouit.

On paie très cher pour la prendre vierge.

 

Vade retro satana

 

Vermine a le sourire d’un ange. Les yeux bleus. Blonde. Les cheveux bouclés. La bouche mignonne.

Mais il ne faut pas s’y fier : quand elle tient un homme par les couilles, c’est un démon. Elle prend un malin plaisir à retenir le plus possible : l’éjaculation.

Vermine est fermée : sa bouche, son cul, son sexe : sont inaccessibles. Elle travaille le mâle entre ses mains. Ses mains habiles, ses mains expertes.

Mais quand elle sent le client venir, elle se dérobe, elle l’abandonne. Elle fuit. Et regarde, les yeux ardents, les yeux fauves, la bite battre l’air, le client désemparé, fou de rage, fou de frustration.

Certains l’insultent. Ils en ont le droit. Mais il est interdit de la frapper. Ils sont prévenus.

Alors comme une chatte en rut, elle revient s’emparer du membre. Et le jeu peut durer.

Parfois, elle plante ses ongles dans les couilles, crache sur le gland, pince les tétons du client, lèche son cul ou le prend d’un doigt.

Et le jeu recommence. Plusieurs fois.

C’est elle qui décide à quel moment le mâle pourra gicler.

On la choisit pour ça.

 

Væ Victis

 

Will est androgyne.

Est-ce pour cela qu’elle attire autant ? Tant de clients…

On se bouscule à la porte étroite. Chacun s’astique en attendant son tour.

Prendre ce cul étroit. Mais le trou est béant.

Pas de fesses, pas de seins. Et le corps d’un adolescent. Est-ce vraiment une fille cette putain ?

Et pourtant, la vulve est rebondie, les lèvres grasses... Elle suinte : sa féminité.

Mais pourquoi négliger sa chatte ?

Son sexe ferait-il peur aux mâles ?

 

IneXorabile fatum

 

Xelia est sans complexe.

Elle se promène nue et affiche fièrement ses cicatrices, ses vergetures, la peau distendue de son ventre et de ses cuisses.

Son corps est un palimpseste. Elle a beaucoup vécu.

Xelia est une bonne gagneuse. Elle ne rechigne pas à la besogne. Elle connaît les hommes. Elle sait les prendre. Elle se laisse faire.

Combien d’hommes a-t-elle ainsi connus ? Combien de centaines d’hommes, de milliers ont joui dans sa bouche, dans sa chatte ou dans son cul ? Il y a longtemps qu’elle ne compte plus. A-t-elle jamais compté d’ailleurs ?

Xelia est née putain. Ou presque. Elle mourra putain. C’est son destin.

 

AbYssus abYssum invocat

 

Yléna est toujours ouverte.

C’est une béance. Ces trous, sa bouche, sa chatte, son cul sont là pour recevoir le foutre.

Mais il faut venir à plusieurs. Elle ne reçoit les hommes qu’en groupe. Elle veut être pleine, remplie, besogner, enculer, baiser. Que les hommes la prennent à la suite et ensemble et en jouissent. Qu’ils soient autour d’elle et commentent. Qu’on l’épuise et qu’on en abuse.

Elle aime être en sueur, couverte de foutre. Se sentir sale. Dans la puanteur des corps qui se collent à son ventre, se frottent contre son cul, contre ses seins.

Allongée nue, bras et jambes écartées en croix de Saint-André, elle attend les clients.

Certains sont intimidés. Ricanent bêtement.

D’autres s’enfuient.

 

Argumentum ad laZarum

 

Zélie est grande et mince. Il faut la faire ployer. Pour qu’elle offre sa nuque rase sous les cheveux bouclés, d’un roux aussi ardent que sa toison drue, les flammes de son buisson.

Le visage allongé, sérieuse, elle semble grave, réservée, presque sévère. Mais ses petits tétons, petits seins, appellent les pinces. Alors, il faut l’entendre gueuler ! Alors, son con s’ouvre et coule. Elle est prête à piner.

Elle s’ouvre et coule dans la douleur.

On la pince, on la griffe, on la mord. Zélie gémit et réclame la pine.

 

Traduction des citations latines :

Alma mater dolorosa : nourricière mère de douleur

Beatus vir : heureux l’homme…

Carpe diem : profite du jour

De profundis clamavi : du fond de l’abîme, j’ai crié

Esse quam videri : être plutôt que paraitre

Fex urbis, lex orbis : merde de la ville, loi du monde

Gaudeamus hodie : réjouissons-nous aujourd’hui

Homo homini lupus : l’homme est un loup pour l’homme

In medias res : au milieu des choses

Jure uxoris : par le droit des femmes

Ad Kalendas græcas : [remettre] aux calendes grecques

Lux in tenebris : la lumière dans les ténèbres

Memento mori : souviens-toi que tu dois mourir

Nolens, volens : bon gré, mal gré

O tempora, o mores : ô temps, ô mœurs

Propria manu : de sa propre main

Qui bene amat bene castigat : qui aime bien châtie bien

Requiescat in pace : qu’il repose en paix

Sic vita est : c’est la vie

Trahit sua quemque voluptas : chacun suit la penchant qui l’entraîne

Usque ad sideras et usque ad inferos : des étoiles jusqu’aux enfers

Vade retro satana : retire-toi Satan

Væ Victis : Malheur aux vaincus

IneXorabile fatum : l’inexorable destin

AbYssus abYssum invocat : l’abîme appelle l’abîme.

Argumentum ad laZarum : argument de la pauvreté

5 personnes aiment ça.
Cogitum
Magnifique palette de luxure(s)...
J'aime 16/04/24
Onemoon4lie
Un boudoir hétéroclite de passions diverses, comme un vieux film « celles que l’on pas eu » merci @zuip on y retrouve forcément celle que l’on aime 🔥😈
J'aime 16/04/24 Edité
archivinae
un approche rare !!
J'aime 23/04/24